Accueil / Culture Vélo / Cyclo Camping / 2019-09 Les Panardos, fin de saison / 2019-09-09 De Creil à Orbec chez Daniel et Fanny 8

Départ à 6H09.
Je suis motivé et confiant pour réussir mon premier 200.

Je suis de plus obligé de le réussir, Fanny et Daniel (ancien président de mon club l'URCC) m'hébergent ce soir à Orbec. Daniel viendra à ma rencontre à Serquigny.

J'écoute Générations éperdues (un tribute to Yves Simon) et Thérapie Taxi avec mon tout nouveau casque à induction osseuse. Le son est agréable et je suis pas coupé de l'extérieur.

A Chambly, je m'arrête pour enfiler une paire de chaussettes en mérinos en sus.

J'approche de Chaumont en Vexin et je commence à payer mon déficit en sommeil de ces dernières semaines. Je dois lutter pour garder les yeux ouverts, c'est terrible.

Je décide de m'arrêter sur la belle place de la Foulerie et son platane remarquable.

Un quart d'heure dans mon siège à essayer de dormir, cela en marche pas mais ça repose. Je peux repartir sans lutter.
Je poursuis vers Gisors. La partie entre Trie Chateau et cette dernière est peu agréable comme d'habitude.

Sur la route des Andelys, je dois faire une pause une deuxième fois, à cause de ce manque de sommeil. La descente vers les Andelys est toujours très agréable.

Aux Andelys, je m'arrête pour un sandwich dont je mange les 2/3, une eau gazeuse et une part de flan aux cerises pour plus tard. Le matin j'ai fonctionné selon la méthode dite figolu (avec des délicieuses nonnetes au cassis ramenées de ses vacances par ma sœur et des biscuits apéro sésame nori achetés à la CLAC) de Serge aka rouedevélo mais je me lasse.

A l'heure de repartir, je suis en retard d'une demie heure sur ma feuille de route, j'en préviens Daniel.

La route des falaises est agréable, bordées de belles maisons avec vue sur Seine.

Après avoir passé la Seine à Saint-Pierre-Du-Vauvray, une voie verte (V33), non prévue sur ma trace attire mon œil. Je vérifie sur osmand, je peux rattraper mon itinéraire un peu plus loin, en rallongeant un peu le kilométrage (ce qui m'arrange, il m'en manquent quelqu'uns pour arriver à 200).

J'arrive vite sur la V41, je longe l'Eure, c'est très agréable.

Et patatras, pour passer sous un pont d'autoroute, un encorbellement que je ne peux franchir avec mon engin, trop étroit (il y en a un entre Verberie et Compiègne, qui passe toute juste au mn près).


Demi tour, je rattrape la route et cet entrée sur Louviers que je n'apprécie pas.

C'est mon troisième passage par la cote de Louviers vers La Vacherie et avec l'entraînent de cet été, c'est facile et ça passe vite.

J'aime bien cette route sur le plateau, mais cette fois j'ai l'impression d'un long faux plat, vent de face, la lutte contre le sommeil me reprenant. A Criqueboeuf-la-Campagne je me gare sous un abribus pour une nouvelle pause !
Je reprends la route, mais ce n'est pas la gloire. A un moment j'ai l'impression d'être réveillé par un autocar qui me double ! Si on m'avait dit que je m'endormirai (ou croirait le faire) !

Nouvelle pause. Ma feuille de route est dans les choux, je ne sais même plus de combien.

J'arrive enfin au Neubourg. Cette ville est surprenante, dynamique, plein de commerces de qualité, j'avais été surpris la première fois.

Je me sais proche de mon rendez vous avec Daniel, cela m'aide à avancer. Je pousse sur les pédales pour rattraper mon retard, mais il est beaucoup trop important.

A Serquigny, Daniel accompagné de Claude (un ancien cyclo de Villers-Saint-Paul   qui habite maintenant à Orbec à 50m de chez Daniel!!) m'attend depuis 2 heures (la honte).

On ne perd pas de temps en salamalecs et on enquille jusqu'à Bernay, Daniel ouvrant la route, Claude en serre file. Ma moyenne remonte un peu.

A Bernay nous empruntons une chouette voie verte (Eure1) vers Broglie.

La nuit commence à tomber, mais c'est plat, à l'abri des voitures. Daniel et Claude négocient pour savoir quelle bosse emprunter à la sortie de Broglie pour rejoindre Orbec, on verra.

Passage éclair dans Broglie, il me faudra revenir, la ville a l'air très jolie.

Je suis rassuré, ce n'est pas une bosse juste une petite côte, je passe facile.

Encore quelques faux plats et voici l'ultime descente pour Orbec. Il pleut un peu. Claude nous laisse pour aller dîne en famille.

Fanny nous attend à la grille du jardin, les vélos sont vites rangés.

Je suis fatigué, je marche difficilement et j'ai une douleur dans une cuisse.

Fanny nous régale d'une bonne soupe, d'une blanquette à l'ancienne et d'une tatin aux pommes du jardin.

Je suis un invité peu agréable et monte (aie les escaliers) me coucher rapidement.

En me déshabillant je comprends la douleur à la cuisse : j'ai un bleu à cause de ma gourde en inox de 1,2L qui est sur la bôme. Il faudra intervertir les gourdes demain.

Rideau.

Bilan : j'ai fait mon premier 200 et j'en suis content. Un peu déçu par le temps mais j'ai été plombé par ce manque de sommeil. Au niveau des jambes c'était tranquille.

Avec un vélo plus performant (sans le barda de cyclo-camping, sans le Veltop, sans Big Apple plus…) je dois pouvoir être dans les temps pour valider un brevet. Espoirs ...